concert olympia 2012

Mes impressions sur le concert à l'olympia:
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Boulevard des Capucines, 19h30, entrée dans l'une des salles de concerts les plus mythiques ,l'Olympia, même si c'est une salle qui a été refaite dans les années 90.
Petit agacement, c'est de voir un concert de blues en étant assis dans des fauteuils. En 2004, à la cigale, le public était débout ce qui était plus chaleureux et plus intime avec l'artiste.
D'autre part, il y a un placeur qu'il faut payer pour qu'il vous dise où sont vos places: en effet bien que les tickets correspondent à des places numérotées, aucun des fauteuils n'a de numéros ....
La salle s'est vite remplie. Une musique d'attente est diffusée , il me semble reconnaitre des morceaux de Paul Casey.L'OLympia est assez grand , nous sommes placés au balcon. Je m'aperçois très vite que pour filmer ou pour faire des photos, le rendu ne va pas être terrible car nous sommes assez loin de la scène et le zoom sur mon appareil photo de téléphone portable n'est pas assez puissant.
Si je veux m'approcher de la scène, cela va aussi être mission impossible car il faudrait faire bouger toute une rangée de fauteuil pendant le concert.
Le public est composé de beaucoup de cinquantenaire voir plus mais j'ai aussi la surprise de voir des trentenaires comme moi et aussi des ados emmenés par leurs parents.
20H15 avec un petit quart d'heure de retard, la lumière s'éteint. Le concert commence avec le début du film Santo Spirito diffusé sur l'écran au fond de la scène.Sur l'écran sont installés quatre guitares dont une grande pour rappeler la pochette de l'abum Santo Spirito.
Ambiance mystique, on se rapproche des toits de Florence, puis apparaissent sur scène un par un les musiciens avec un petit solo d'introduction du nouveau batteur Kirt Rust.
Enfin, Chris Rea apparait pour jouer le seul morceau du nouvel album , "the last open road" (morceau en fait réorchestré car déjà présent sur l'album the road to hell part en 2 sorti en 1999)
Superbe version scène, très rock bien meilleur que la version studio.
S'ensuit Work gang , version identique à 2010.
Puis vient le morceau enchainé where the blues come from et Josephine.Quelques imperfections durant le solo de where the blues mais une belle version piano et synthé .Quant à josephine, le final au synthe et piano pour mettre en valeur Max Middleton et Neil drinkawter est omniprésent , on n'entend même plus la guitare de Chris.....
Un petit merci au public et easy rider débute. Version ressemblante à 2010 mais avec un solo en final assez "strident"
Till the morning sun shine débute avec pour intro "the truth" de l'abum spirito , c'est aussi la même intro qu'i can't wait for love en 2010. Chris utilise sa yellow guitar.Dommage à nouveau que ce solo soit un peu imprécis, quelques notes sont trop improvisées....Par contre le final est magnifique superbe solo en guitare.
Looking for the summer avec en fond d'écran des fleurs est par contre gaché par le solo de max middleton pas en accord avec le rythme de la chanson.
Julia, superbe , m'a épaté. Chris a réussi depuis 2006 à faire une version différente à chaque tournée .Celle-ci est particulièrement réussie avec un final entrainant , le public a été conquis....
Stony road, très puissant, solo aléatoire mais très puissant.
Le clou du spectacle pour moi, la version accéléré de Still so far to go, magnifique.
Anton Drennan a assuré son solo dans somewhere between highway 61 and 49 mais celui de Chris est un peu loupé , trop monté dans les aigus, je préfère largement la version de budapest de 2010.
Satinsby girls, identique au concert précédent avec Chris arranguant la foule avec sa guitare et entamant quelques petits pas de danse.
The road to hell, toujours attendu par le public et encore une fois magnifiqiue.superbe jeu de lumière rouge comme si c'était une alarme qui sonnait avec en toile de fond des images du film santo spirito.
1er rappel, on th beach version classique avec le nouveau couplet ajouté lors de la tournée 2002.Présentation de certains musiciens (anton drennan et max middleton ) mais pas les autres (sylvain marc, neil drinkwater et kirt rust)
Avant dernier morceau, let's dance identique à 2010 mais sans la complicité et la partcipation aux pas de danse de Sylvain Marc.En fond d'écran, sont projetés des images de danse des années 30.
Dernier morceau, it's all gone , single de 1986 remis au gout du jour pour mettre en valeur Max Midleton.
Chris aurait pu reprendre un autre titre plus connu ( i can hear your heartbeat, the blue cafe) Chris n'a pas conservé la superbe version d'electric guitar joué lors de la tournée 2010)
Puis le groupe quitte la scène au bout d'une heure quarante de concert et final surprise, somewhere between the stars est projeté sur l'écran du fond de la scène avec la musiqiue et la voix de Chris.Le public n'a pas vraiment aimé cette fin de concert : beaucoup de sifflets et des spectateurs ont quitté la salle avant que le morceau soit terminé. J'avais esperé que Chris serait revenu salué à la fin de ce morceau mais .....

Au final, un concert un peu identique à 2010 , de beaux jeux de lumière, quelques versions différentes (sill so far to go, julia...) quelques imprécisions dans les solos de guitare, peu de communication avec le public ce qui tranche avec ses concerts des années 80, une play-list trop peu modifiée (quasiment aucun morceau du nouvel album), quelques merci ou thank you à la fin de quelques morceaux et une faible complicité entre les musiciens....
Mais l'important c'est avant tout d'assister à un concert de Chris Rea , sa puissance, sa voix grave inimitable, son jeu de slide font oublier tout le reste. On en ressort toujours époustouflé.
A noter à la sortie de la salle , la vente à la sauvette d'un poster de Chris , 2€ , les fans se l'ont arraché.

On a fait le pied de grue à attendre la sortie de Chris par l'entrée des artistes.
Mais comme à la cigale en 2004 où il était sorti rapidement et monté dans une voiture stationnée juste devant l'entrée de la cigale,à l'olympia il s'est eclipsé rapidement par la troisième sortie....

Pascal A. 20 mars 2012

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